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L’Icône

Notre-Dame-de-Grâce

   

L’icône ? Elle n’est pas une peinture.

Elle est une écriture. […] en savoir plus

L’Icône de Notre-Dame-de-Grâce : Son origine 

Elle est sans doute d’origine byzantine. Elle a dû être retouchée, surtout pour les visages, par un peintre de sensibilité italienne. […]

Il me reste un rêve d’évêque à vous confier […]

lire l’article de François GARNIER - Archevêque de Cambrai

De Cambrai à Lourdes L’Icône comporte un lien intime avec sainte Bernadette de Lourdes. […] en savoir plus

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

L’icône ?

 

 

Elle n’est pas une peinture. Elle est une écriture. On ne peint pas une icône. On l’écrit. Et on l’écrit pour dire le plus fidèlement possible la foi de l’Église avec des couleurs. Chaque ligne, chaque teinte dit quelque chose de cette foi reçue, à transmettre avec fidélité.

L’iconographe prie avant d’écrire. Il se laisse habiter par le mystère dont il veut entrouvrir la porte. Ce qu’il va graver sur l’enduit qui couvre le bois se grave aussi dans son cœur. Il va partir des couleurs les plus sombres – des ténèbres de sa foi – pour, par touches successives et de plus en plus fines, disposer les plus claires : il accède à la lumière en illuminant de quelques derniers traits le visage du Christ, de Marie et des saints.

 

Dans l’icône, il n’y a jamais de ciel bleu, avec nuages et petits oiseaux, mais seulement l’or inaltérable de la lumière de Dieu. Celui qui regarde l’icône s’ouvre à Dieu, à ce Dieu unique qui bouleverse celui qui s’en laisse habiter, d’où le renversement des lignes de fuite qui s’écartent au lieu de se rejoindre à l’infini, et nous emmènent vers un horizon sans limites.

L’iconographe est humble. Il ne signe jamais de son nom l’œuvre dont il veut qu’elle lui chappe. Il demande à l’Église de consacrer et de reconnaître, par le fait même, qu’elle dit bien la foi. Elle est alors un vrai "sacramental", un chemin de rencontre authentique de Dieu et des saints. D’où la vénération dont nos frères chrétiens d’Orient l’entourent. Ils l’embrassent, l’encensent et l’illuminent, avec de véritables fagots de cierges.

 

 

 

L’Icône de Notre-Dame-de-Grâce ?

 

 

Elle est sans doute d’origine byzantine. Elle a dû être retouchée, surtout pour les visages, par un peintre de sensibilité italienne. Mais telle quelle, la cathédrale de Cambrai est honorée de sa présence, et chacun pourra lire dans ce livret ce que Monsieur le Chanoine Denis LECOMPTE en dit de manière si juste.

Il me reste un rêve d’évêque à vous confier : celle de voir des pèlerins de plus en plus nombreux venir prier devant elle. Parce que Marie toute sainte nous regarde tous, qui que nous soyons et quoi que nous ayons réussi ou raté, avec le même regard que celui qu’elle a pour son Fils. Devant elle, chacun se sait accueilli, écouté, respecté, encore espéré.

A ses yeux, comme à ceux de son enfant, chacun est unique, précieux, toujours digne de recevoir "la mission d’aimer mieux". Si la petite Bernadette l’a trouvée la plus ressemblante à la "belle Dame" de la grotte de Lourdes, alors chaque habitant du nord de la France, et, à plus forte raison, chaque diocésain de Cambrai, pourra y faire pèlerinage. Par Notre-Dame-de-Grâce, il ira par le plus court chemin : à la rencontre qui change tout quand elle est vraie, celle de son Fils Jésus.

 

François GARNIER

Archevêque de Cambrai

haut

 

 

 

De Cambrai à Lourdes

L'Icône Notre-Dame-de-Grâce, sainte Bernadette de Lourdes, Malraux…

La cathédrale de Cambrai bénéficie de nombreux héritages et titres de gloire. Sur le plan de l'histoire et de la vie chrétienne, elle se révèle cathédrale métropolitaine et basilique dédiée à l'Icône Notre-Damede-Grâce. Relevons de suite que cette Icône comporte un lien intime avec sainte Bernadette de Lourdes.

Sainte Bernadette Soubirous n'a jamais aimé les différentes statues voulant représenter les apparitions de Notre-Dame dans la Grotte de Massabielle. Un jour – atteste Mgr Delannoy, évêque d'Aire et de Dax – Bernadette s'en plaignit "à un éminent religieux qui l'avait discrètement interrogée à ce sujet. Le religieux possédait un album des Madones les plus connues du monde catholique. Il le fit voir à Bernadette : 'De toutes ces images de Marie, voyez celle qui donne la mieux la ressemblance de la divine Mère'. Bernadette ou plutôt sœur Marie- Bernard feuilleta l'album avec attention, examina à plusieurs reprises quelques types qui la frappaient davantage, et enfin s'arrêta émue devant une image byzantine aux traits réguliers, au regard empreint d'une douceur profonde comme son amour : 'voilà ce que je trouve le plus ressemblant'. C'était l'image de Notre-Dame-de-Grâce de Cambrai".

Ce propos fit du bruit, mais il bousculait par trop les canons esthétiques alors en cours. Plus tard, avec bien d'autres, André Malraux sut lui rendre justice. Alors qu'il dialogue avec Picasso sur les œuvres artistiques les plus importantes qui pourraient peupler le "Musée imaginaire", Malraux rappelle l'apparition de Lourdes. Puis dépeignant l'Icône de Cambrai, Malraux reprend les propos rapportés en 1905 concernant l'appréciation de Bernadette et s'écrie avec enthousiasme : "Bernadette se lève, exorbitée, s'agenouille : c'est elle !".

Mgr Théas lui-même – alors évêque de Tarbes et Lourdes – était à Cambrai, en 1952, alors que se trouvaient rassemblées 150.000 personnes pour le 500e anniversaire de l'arrivée de l'Icône dans la Cathédrale. En tant que prédicateur extraordinaire à la messe solennelle, il déclarait : "Il m'a été très agréable de quitter les bords du Gave pour venir vénérer, avec vous, l'Image de Notre-Dame-de-Grâce dont sainte Bernadette disait qu'elle ressemble le plus à la Sainte Vierge qui lui est apparue 18 fois...

 

Pour vénérer la douceur et la bonté de Notre-Dame-de-Lourdes, il faut donc contempler Notre-Dame-de-Grâce"

Cette Icône se situe dans un écrin tant pour le site des bâtiments que pour le cours historique de la vie des hommes – "écrin" qu'il convient d'abord de considérer. Comme bâtiment historique, la Cathédrale actuelle de Cambrai se reçoit de l'abbatiale du St- Sépulcre.

 

 

Notre-Dame-de-Grâce Patronne de

la Cathédrale et Basilique métropolitaine,

de la cité de l’archidiocèse de Cambrai

 

 

 

>>Origine historique

Depuis 1450, la cathédrale métropolitaine de Cambrai a le bonheur d'être dépositaire de la célèbre Icône Notre-Dame-de-Grâce.

 

En effet, quelques années auparavant, le cardinal de Brogny, Jean Allarmet, un des juristes les plus compétents de son siècle, vice-chancelier de l'Eglise catholique, était légat du pape et président du Concile de Constance (1414-1418). Par ces différentes charges, il entrait en relation avec certains patriarches grecs et les chrétientés d'Orient. Il reçut vraisemblablement notre Icône par ce canal.

 

Par ailleurs, un chanoine titulaire de la cathédrale de Cambrai, Fursy du Bruille, était secrétaire du cardinal de Brogny; celui-ci lui donna l'Icône en legs. Le chanoine Fursy du Bruille la rapporta de Rome en 1440 et, à sa mort en 1450, il en fit don à la cathédrale de Cambrai.

  

 

 

 

 

>>Richesse spirituelle

 

Cette Icône, ainsi que l’attestent les spécialistes, s’avère d’école byzantine.

 

L'art byzantin concernant Marie, comporte plusieurs stades. A travers eux, on s'efforçait de faire remonter les icônes mariales byzantines à l'évangéliste saint Luc2 : l'auteur des "Evangiles de l'Enfance" aurait fait sur le vif le portrait de la mère de Jésus ! On pensait qu'il n'en restait que quelques copies dont celles de Ste Marie Majeure à Rome et de Nicopeia à Venise; Notre-Dame-de-Grâce était répertoriée comme faisant partie de cette dizaine d'icônes "dites de saint Luc"… Quoi qu'il en soit, tout en étant d'école byzantine, notre Icône de Cambrai ne fait pas partie de la première période. A cette époque, prédominaient la majesté et la gravité hiératiques : la mère de Dieu se trouvait sur un trône en présentant l'enfant Jésus assis sur ses genoux.

 

Tout en gardant certains traits iconographiques immuables, l'Icône de Cambrai bénéficie de tout un apport; il s'agit d'une vierge "eleousa", c'est-à-dire "de tendresse". Marie est maternelle : elle incline la tête jusqu'à poser sa joue sur celle de son enfant; on doit ainsi la classer parmi les vierges de type "glykophilousa", c'est-à-dire "au doux baiser". >>>

Copie au St. Sépulcre de Jérusalem depuis 1894.

 

Rome - Église Santa Maria in Traspontina dans la grande

Via della Conciliazione près de la Basilique St. Pierre.

 

>>>Quant à Jésus, il caresse le menton de sa mère et s'attache à elle de l'autre main; c'est lui qui est au cœur de l'Icône, se trouvant désigné par Marie, sa mère. Celle-ci "montre la voie" "hodiguitria" : elle presse son fils de son bras gauche et le soutient, le désigne en quelque sorte de sa main droite. C'est lui qui se trouve la source de toute Grâce. La "Grâce" est la Beauté, la Justice, le Salut, l'Amour gracieux et gratuit de Dieu pour tous.

 

L'or des fonds et des auréoles est ici source d'illumination de toute l'Icône. Qui plus est, disséminé sur les vêtements, il donne un éclat divin et joyeux; le bleu d'humanité de Marie se trouve ainsi en proximité du divin. Le rouge ou le pourpre, symbole de la Divinité, rayonne également sur la Mère de Dieu, et se transforme en un rose inédit sur Celui qui est le Verbe de Dieu fait chair, à la fois Dieu et homme. Selon l'iconographie authentique, celui-ci est d'ailleurs représenté avec des membres et un visage presque adulte : Jésus doit prendre toute sa dimension au cœur de l'existence de tous les hommes. >>>

 
>>>Les regards sont également extraordinaires. Alors que les visages sont tournés tendrement l'un vers l'autre, nous nous trouvons, nous aussi, regardés par Jésus ! De même, Marie nous regarde, encore que - – selon la plus pure tradition byzantine – ses yeux se portent vers le lointain : la croix et la résurrection de Jésus… Enfin, se trouvent réunies les deux bouches qui expriment la Parole : le Verbe de Dieu qu'est Jésus et le "oui" de Marie. Quelle richesse spirituelle que l'Icône Notre-Dame-de- Grâce !    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

>>Trésor œcuménique

 

Remarquons aussi que, de la période de sa conception jusqu'à son arrivée à Cambrai, notre Icône est un des meilleurs fruits et même le fruit ultime de l'Eglise indivise. D'école byzantine, elle bénéficie de tous les trésors d'Orient; le cardinal de Brogny l'a reçue à une époque où les liens voulaient se resserrer entre Orient et Occident. Il est à noter que, jusqu'à la fin du Moyen Age, l'Occident, notamment l'Italie, se révèle très sensible à l'art de l'icône : il s'agit de l'autre rive de l'Adriatique; pour ne prendre qu'un exemple célèbre, songeons au crucifix de St Damien à Assise, si cher à saint François.

 

Pour un autre motif, notre Icône se révèle être également un des plus beaux et ultimes fruits de l'Eglise indivise : elle se trouve insérée à Cambrai avant les graves divisions qui vont déchirer l'Occident. Certes, le concile de Constance dont il fut question plus haut, s'est déjà élevé contre le réformateur tchèque Jan Hus, mais la grande déchirure avec Luther (1483-1546) et Calvin (1509-1564) est plus tardive. Puissions-nous retrouver l'Eglise indivise de laquelle est issue notre Icône de Cambrai !

 

  

 

 

>>Attachement sans faille

 

 

 

Après la décision d'installation du 13 août 1451, puis celle d'une procession liturgique chaque veille de l'Assomption, l'Icône Notre-Dame-de-Grâce fut fêtée solennellement les 14-15 août 1452. Dès lors, elle fut l'objet d'une vénération et d'un attachement sans faille. Les processions et les reproductions de l'Icône se multiplièrent et toutes les têtes couronnées, de passage à Cambrai, vinrent lui rendre hommage. Ainsi, pour ne prendre que les 20 années qui suivirent son arrivée, elle reçut la visite, entre autres, de Philippe le Bon, Charles le Téméraire, de Louis XI, lequel revint deux fois en pèlerinage. Le siècle suivant vit par exemple, au pied de l'Icône, l'empereur Maximilien, François Ier, Charles- Quint et Henri IV. Le 17è siècle fut tumultueux pour Cambrai. Après bien des assauts, Cambrai, terre d'Empire, devint ville française en 1677. Louis XIV avec tous ses hommes d'armes vénérèrent Notre-Dame-de- Grâce. Quant au grand Fénelon, le Cygne de Cambrai, il célébrait chaque samedi la messe à l'autel Notre- Dame-de-Grâce.

 

L'événement marquant du 18e siècle fut la Révolution de1789. La grande cathédrale romano-gothique fut détruite. L'Icône fut cachée pendant deux ans dans la maison d'un ouvrier dénommé Macaire. Ayant ainsi échappé à toute atteinte, l'Icône, par un arrêté du Sous- Préfet, fut alors autorisée à être remise au maire de Cambrai pour être ensuite confiée à Mgr Belmas. Celuici la fit transporter, le 24 mars 1804, dans l'abbatiale du St-Sépulcre, nouvelle cathédrale qu'il venait de se choisir. L'évêque atteste lui-même que 100000 personnes étaient entrées dans Cambrai pour participer à cette célébration de Notre-Dame-de-Grâce !

 

Le 19è siècle fut un siècle marial. En 1852, avec plus de 50000 pèlerins, fut célébré le jubilé du 4è centenaire de l'installation de l'Icône dans la métropole. La fin du siècle vit deux événements. Par décret du 12 décembre 1893, le pape Léon XIII décidait le couronnement de Notre-Dame-de-Grâce, ce qui fut fait, avec de grandes festivités, le 14 mai suivant, date désormais retenue pour la fête de Notre-Dame-de-Grâce dans toute la région apostolique. Puis, le 17 mars 1896, le pape Léon XIII érigeait la cathédrale métropolitaine en basilique pour honorer toujours plus l'Icône de Cambrai.

 

 

 

 

 

 

>>Ce qu'il en est pour nous

 

 

Cet attachement à Notre-Dame-de-Grâce est remarquable ! A la même période, se produit l'attestation émerveillée de Ste Bernadette de Lourdes, suivie de l'enthousiasme de Malraux pour notre époque, relevés en préambule de cet opuscule. La qualité du sens artistique de Bernadette, puis de Malraux, est à relever. Beaucoup trop de personnes se sont éloignées de l'Eglise, parce qu'il y manquait qualité et beauté : l'antichristianisme, l'anticléricalisme, l'athéisme proviennent surtout de déformations. Outre le sens artistique de Bernadette, il convient surtout de souligner la qualité du sens spirituel et chrétien de sa réaction.

 

Qualité du sens spirituel car une Icône possède une "profondeur" que n'ont pas les statues, surtout les statues "saint Sulpice". Depuis une trentaine d'années en Occident, on redécouvre à juste titre la beauté des icônes, lesquelles ont été façonnées dans toute une vie de prière. Les icônes révèlent la présence divine; les Conciles ont indiqué qu'elles se situent dans la suite de l'Incarnation de Dieu. Sachons honorer celle de Cambrai !

 

Qualité du sens chrétien car Marie est représentée ici avec le Christ. L'iconographie et la statuaire chrétiennes présentent toujours Marie avec Jésus, sauf depuis deux petits siècles ou dans un contexte très spécifique. Marie est inséparable de son Fils et de l'Evangile : il y aurait moins de mouvements antichrétiens ou féministes exacerbés si on en prenait conscience.

 

 

 

>>L'importance de Notre-Dame-de-Grâce pour aujourd'hui

 

 

 

En effet, Marie révèle la qualité de l'Evangile : la simplicité, la prière, la disponibilité, le sens des autres... Nous avons oublié Dieu et la Vierge Marie. Soyons convaincus que la foi en Dieu et en l'Evangile est un Trésor sans prix pour le 3e millénaire, la période qui est la nôtre : nous avons vitalement besoin de repères et de Sources vives. Une vie où Dieu et l'Evangile se trouvent présents est une vie qui prend un tout autre relief : une vie transfigurée, une vie "sauvée"; des énergies divines se dégagent, la charité se déploie. Il est certain que la vie chrétienne (ou son absence) a énormément à voir dans les difficultés sociales et économiques que nous vivons : chômage, insécurité...

 

 

 

Notons enfin la richesse de l'appellation "Notre- Dame-de-Grâce". La Grâce c'est le meilleur de Dieu. Déjà au niveau humain, la grâce c'est la beauté, le charme, la lumière. Avec le Christ, c'est en plus le Salut, l'amour gracieux et gratuit de Dieu, c'est le tout de Dieu. La Grâce, c'est le Christ lui-même, au cœur de notre Icône de Cambrai, c'est l'Esprit du Christ dans toute la tendresse de notre Icône, c'est l'Esprit du Père, l'Esprit- Saint. Comme nulle autre pareille, Marie en fut remplie et transformée : dès sa propre conception "immaculée", pour la conception de Jésus il va de soi, ainsi que durant toute sa vie. L'Evangile appelle Marie la "comblée de Grâce" ou "pleine de Grâce" comme nous le répétons dans chaque "Je vous salue Marie". Que Marie veuille donc "prier pour nous" et pour notre société, nous qui en avons tant besoin. Qu'elle veuille nous partager la Grâce de son Fils et de l'Esprit Saint, qui est le meilleur de Dieu et de l'Evangile.

 

Ce trop bref parcours historique ne l'a pas permis : il eût fallu aussi relever les innombrables processions, pèlerinages, suppliques, prières publiques qui ont été organisés et vécus au pied du Christ présenté par Notre-Dame-de-Grâce, en période de prospérité et plus encore en période de difficulté. Nous l'avons perçu, cette attitude de foi, d'espérance et de charité nous concerne aujourd'hui. Ne passons pas à côté des richesses de vie qui nous sont proposées ! Pour le bien de notre société et dans la suite du sentiment de sainte Bernadette de Lourdes, que le plus grand nombre de personnes, de France et même d'autres pays, puissent avoir part au trésor de la présence du Christ Jésus et de sa mère que l'on trouve en l'Icône Notre-Dame-de-Grâce de Cambrai !

 

 

Médaille 1649.

Délivrance de Cambrai assiégée par les troupes

françaises du Cardinal Mazarin.

Image XIXè Arch. Dioc. Cambrai

 

 

- La Fête liturgique de Notre-Dame-de-Grâce est célébrée à Cambrai les 14-15 mai. Avec la dernière réforme du Sanctoral, c'est l'apôtre saint Matthias qui se trouve fêté le 14 mai, date historique du couronnement de Notre-Dame-de-Grâce; celle-ci se retrouve fêtée plus spécialement le 15 mai, au terme d'une neuvaine communautaire. - Depuis son arrivée à Cambrai, l'Icône Notre-Dame-de-Grâce est célébrée solennellement le 15 août, Assomption de la Vierge Marie. Les fêtes communales de Cambrai s'originent dans cette Célébration. Une grande procession de l'Icône se déroule à travers la ville. Une neuvaine de prière est organisée. - Pour la sauvegarde et le rayonnement de l'Icône, existe la "Garde Notre-Dame" dont les statuts ont été rénovés le 25 mars 1996. Elle comprend quarante gardes actifs, âgés de 18 ans au moins. - Comme l'indiquent ces statuts, la Garde "fait partie d'un vaste mouvement et d'une impulsion qui la dépasse". Il s'agit d'un large attachement et d'un profond amour envers Notre-Dame-de-Grâce qui tient serré contre elle, le Christ Jésus source de toute Grâce. Durant les siècles, ce mouvement a pris la forme d'une "Compagnie", d'une "Confrérie", ou aujourd'hui d'une "Fraternité Notre-Dame-de-Grâce". La cathédrale métropolitaine et basilique de Cambrai s'efforce d'entretenir, d'actualiser et de développer ce mouvement. On y trouve des informations à cet effet.

  

 

 

 

 

 

 

 

Prière à Notre-Dame-De-Grâce

 

Statue dans la cathédrale, entrée du clocher

Très Sainte Vierge Marie, mère de toute Grâce, souviens-toi de nous tous qui désirons t'aimer et suivre l'exemple de vie, que tu nous as laissé.

 

Toi qui es "pleine de Grâce", rends-nous sensibles à la Grâce de Dieu, à la Grâce de l'Evangile. Fais-nous accueillir la Grâce du Seigneur qui est beauté et lumière : le don de Dieu, le Salut de Dieu, le meilleur de Dieu, l'Esprit Saint de Dieu. Toi qui, devenant mère du Christ, fut comblée de Grâce, partage-nous et communique-nous la Grâce de ton Fils, car tu es devenue notre mère, la mère de tout disciple du Christ, ainsi que Jésus l'a indiqué à saint Jean depuis la Croix.

 

Aide-nous à nous laisser transformer par la Grâce de Dieu, comme tu le fus toi-même si saintement.

 

Toi qui tiens Jésus serré tout contre toi, aide-nous à tenir le Christ et son Evangile serrés au cœur et au plus concret de nos vies.

 

Avec sainte Bernadette de Lourdes qui a aimé et préféré ton Icône de Cambrai, avec toutes les générations de chrétiennes et de chrétiens qui ont accouru vers ta prodigieuse Image, aide-nous à nous convertir.

Aide-nous à vivre de la présence de Dieu et de Sa Grâce, de la présence du Christ et de Son Evangile, de la présence de l'Esprit Saint et de Son Amour, pour notre bonheur, l'amour et le bonheur de tous nos frères, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

 

 

 

Chant : Veille à jamais sur nous

Paroles : Pères Descouvemont et Lecompte - Musique : Père Ed. Dartus

 

Refrain :

Veille à jamais sur nous, Notre-Dame-de-Grâce, Ton regard est si doux, dans nos cœurs prends ta place.

Implore ton Jésus pour nous, viens chez nous ! Garde-nous !

 

 

1

Quand on montra à Bernadette

La galerie de tes portraits,

Tu te souviens que la fillette

Choisit l'Icône de Cambrai.

 

2

Quand tu visitais Bernadette

Pour lui livrer tous tes messages,

C'était pour elle toute une fête

Elle contemplait ton doux visage.

 

3

De tes longues mains tu enserres

Le corps précieux de ton enfant,

Et tu adores le mystère

Puisque c'est lui, le tout-Puissant.

 

4

Tu es comblée de toutes grâces

Petite Vierge d'Israël ;

Et dans ton corps l'Esprit enchâsse

Comme un joyau l'Emmanuel.

 

5

Future Victime du Calvaire,

Il souffrira sur une croix;

Et c'est pourquoi ton cœurde mère

Ne peut faire éclater sa joie.

 

6

Mais un matin, dans la lumière,

Il sortira de son tombeau ;

Et dans la gloire de son Père

A tout jamais il sera beau.

 

7

Tu nous regardes avec tendresse,

Tu nous souris à tout moment,

Pour nous épargner la tristesse,

Tu compatis à nos tourments.

 

8

Lorsque je chante ou que je pleure,

Dans mes tristesses et dans mes joies ;

Comme un enfant, que je demeure

Les yeux toujours fixés sur toi.

 

9

Et quand viendra l'heure dernière

De quitter la vie d'ici-bas,

Vierge Marie, comme une Mère,

Emporte-nous dedans tes bras !

 

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